Bonjour ou bonsoir à tous !
Au programme de ce soir, vu qu’il est déjà minuit passé au moment ou j’écris, on va revenir sur Blood-C, le premier épisode étant passé il y déjà quelques jours chez nos amis aux yeux bridés et au pays irradié.
[Note à moi-même: blague sur Fukushima, on est déjà borderline, n’exagérons pas.]
Veuillez également noter que je vais faire cet article, attention surement une première mondiale, sans parler ni de Blood+ ni de Blood: The Last Vampire.
Cet article étant pleins de spoilers plus ou moins volontaires sur ce premier épisode, vous êtes prévenus, n’allez pas plus loin si vous ne savez pas à quoi vous attendre !
Okay, on va lancer les hostilités, avec l’Opening, en lien youtube, pas envie de m’embêter.
Allez, j’ai assez gagné de place sur l’article, je lance les vraies hostilités.
Donc, Blood-C, avec un C comme Clamp, je suppose, c’est donc le nouvel animé avec un OMFG MON DIEU DESIGN CLAMP KYAAAAAH.
Voilà, ça c’était pour le fangirlisme.
Pour l’histoire en elle même, tout commence avec Saya, surement atteinte du Syndrome de Colette, qui consiste à devenir une cruche ne tenant pas sur ses deux jambes et à tomber régulièrement pour rien. Heureusement, son sympathique papa, qui tient le temple familial, est lui très serious business, mais il aime bien sa fille, même si elle est un peu coconne.
On se rend vite compte que le ton est léger, malgré les effets semi sérieux cachés ici et là, et on découvre que Saya a peut être des pouvoirs de prescience, en se concentrant bien et en suivant la lumière blanche. Chez moi, si tu suis la lumière blanche, t’es mal barré.
Après être tombée 2-3 fois, elle se rend au café du papa de Sakura Kinomoto de son voisin, dont on apprendra plus tard que c’est lui qui lui fait à manger, car evidemment, les femmes de nos jours ne mettent plus les pieds dans la cuisine. Inutiles, je vous jure.
[Note à moi-même: blague sexiste, on va depasser les quotas, attention.]
Saya se rend ensuite en cours EN CHANTANT, et y retrouve ses amis: la true rebelz, les jumelles relous, le binoclard useless et le brun ténébreux.
Je vous épargne les deux autres, qui ont un intérêt graphique proche de zéro. On apprend alors que Saya n’est jamais à l’heure en cours, car elle aide les poubelles à traverser la route et mets les vieilles dames au compost, ou un truc comme ça. Il est à noter que sa prof est une bonnasse, ce qui donnera surement de super doujins.
On y apprends également que Saya est super forte en sport, puis que sa maman est morte quand elle était petite, et qu’elle est une gentille fille donc qu’elle aide beaucoup son papa, ce qui vaudra à son camarade de classe à lunettes de prendre un râteau peu après alors qu’il tente le légendaire: on rentre ensembles ?
Je fais une parenthèse sur mon résumé, juste pour dire que l’on se rend compte très vite, surtout à partir de ce moment, qu’il y a très peu de musique dans cet animé, ce qui fait que certains passages font très ‘contemplatifs’. C’est à se demander si ils ne meublent pas le temps d’antenne avec du vide pour tenir leurs 23 minutes. Ce n’est pas désagréable, mais ça fait très evangelionesque. Oui, j’invente des adjectifs magiques.
On se rend compte également que Saya aime bien les chiots, mais que dès qu’il s’agit de son papa, elle rentre vite, sans prendre de détour pour jeter les vielles dames aux ordures. Father Complex spotted.
Saya rentre, son père fait une tronche du genre: ton chien vient de se faire écraser, et les choses sérieuses démarrent enfin, après seulement un demi épisode de présentation des side-kicks et de l’univers. On est alors partagé entre ‘Ouf, il va se passer un truc’ et ‘Je ne regardais pas Ikoku Meiro no Croisée ?’
On apprend alors qu’elle doit aller chasser le monstre, avec une épée rituelle MUNIE DE DENTS. S’en suit un long blabla bourré de termes techniques à peine lus, sitôt oubliés, puis Saya part seule, dans les bois, armée d’une épée et avec une jupe suffisamment courte pour se faire agresser par n’importe quel pervers. Père indigne, surveille ta fille.
Donc Saya, prête à se faire agresser par tout la forêt, arrive alors face à son terrible ennemi: une vieille statue. Moment intense, ou Saya dégaine, et regarde dans le… euh… gris des yeux la terrible statue. Qui se met alors à surfer sur l’eau. Elle lui colle quelques coups, et alors le truc commence à devenir un peu sérieux.
Mettez vous à ma place. Vous la voyez combattre contre une statue qui flotte à la surface de l’eau, puis se voit pousser des griffes, et là vous avez un instant d’absence, et vous dites: ‘Euh, sérieux, c’est le fait qu’il est tard ou ça à l’air WTF ?’
S’en suit un combat que bien évidement l’héroïne gagne, et le monstre meure… enfin, je vous laisse juger.
Voilà, le monstre est mort en pissant le sang. Je suppose bien entendu que c’était un monstre, et pas une statue, vu que notre meganekko à pu la trancher. Ou alors c’est pas un katana qu’elle a, mais un sabre laser.
Et donc cette cruche rentre chez elle, et fait un grand sourire à son papa, alors qu’elle est couverte de sang et de blessures. Normal. Et le père: ‘Bon, on va purifier cette lame sacrée, mais avant va prendre ton bain, l’eau est chaude’. Je m’attendais presque à ce qu’il lui fasse: ‘Je vais venir te frotter le dos.’ Venant de Clamp, ça m’aurait pas étonné.
Tintintin, gros plan final sur l’épée, générique de fin, toossa.
Alors, que faut il en déduire ? Est ce de la grosse merde ? Eh bien non. C’est juste que ce premier épisode, comme tout ceux de chez Production I.G. d’ailleurs, distille tellement peu d’infos et ce tellement au compte goutte que comme d’habitude on va devoir attendre la moitié de la saison avant que les choses n’aient l’air de vraiment avancer. la question est plutôt: tiendra t-on jusque là ?
On se dit à la semaine prochaine ou j’en reparlerai après l’épisode 2 je pense.
Bye !
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